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helene-alexandre

Maladies chroniques et Sophrologie Existentielle, comment je peux vous aider?


La sophrologie est parfois connue comme une méthode de relaxation, et rien que cela serait déjà un

énorme atout pour faire face au rythme de nos vies, et aux difficultés qu’on peut y rencontrer.

Mais se lancer sur le chemin d’une pratique régulière de ce courant de la sophrologie peut vous apporter tellement plus qu’il serait dommage de s’arrêter uniquement à cette dimension.

Je vais essayer de vous en dire plus sur ce que cette pratique peut apporter, ses aspects moins connus mais surtout beaucoup plus profonds en particulier lorsqu’on est porteur d’une maladie chronique, mais pas que, évidemment! La sophrologie existentielle peut aider à faire face à bien d’autres types de situations et difficultés.

Les effets des séances seront optimisés voir décuplés dans le cadre d’une prise en charge globale en fonction des besoins générés par votre pathologie. (spécialiste, naturopathe, ostéopathe etc…)


Evoquons en premier lieu, les bienfaits les plus évidents, car ils sont immédiats ou quasiment, selon l’état de notre système et notre capacité à l’apaiser.

La séance va apporter relaxation (donc), un apaisement du corps et de l’esprit dont la profondeur va dépendre de là où on part, et va croître au fil séances.

A l’issu d’une pratique, on va se sentir plus ancré, plus centré, plus rassemblé plus calme et apaisé.

Les tensions physiques et psychiques associées diminuent.

Cela peut constituer un répit extrêmement précieux surtout lorsque notre corps et notre mental sont sans arrêt stressés et subissent les assauts incessants d’une maladie chronique et des pensées qui vont avec.

En effet, les infections (bactéries, virus, parasites, levures, champignons etc…), lésions, inflammations, douleurs chroniques, déséquilibres de l’organisme, problèmes digestifs etc… sont autant de facteurs de stress supplémentaires que notre corps et notre mental doivent gérer au quotidien.

Ce répit peut être de durée variable (juste le temps de la séance, quelques heures, quelques jours) mais une pratique régulière peut permettre d’allonger ce temps d’apaisement et de mieux être.

Lorsqu’on vit avec une maladie chronique, chaque minute de répit est précieuse.

Sur le plus long terme, il est possible d’obtenir une amélioration du fonctionnement des systèmes nerveux, endocriniens, et immunitaires, d’améliorer la digestion, la qualité du repos et le sommeil, donc la récupération et les capacités du corps à mobiliser les processus de l’homéostasie.


Durant la séance, le mental et ce que l’on sait, peuvent être mis de côté au profit de l’écoute et de l’accueil de ses ressentis. C’est une démarche qui n’est pas forcément naturelle dans notre société qui sur investit et sur valorise les capacités mentales et cognitives au détriment des ressentis.


Il est important de considérer la séance comme un temps à soi pour soi.

Un temps durant lequel il va être possible de connecter et exprimer en toute sécurité avec toutes nos émotions (agréables ou désagréables). Un temps où on peut être dans son authenticité sans craindre de jugement ou de remise en cause. C’est un espace de reconnexion, de reconnaissance et d’accueil de ses ressentis et donc de pacification.


Cet espace est d’autant plus indispensable lorsqu’on est porteur de maladies chroniques souvent invisibles aux yeux de l’entourage et de la société (même si ce n’est pas systématique).

Une grande partie des malades a de grandes difficultés à obtenir un diagnostique, ou est encore en errance médicale.

Pendant des mois, voir des années, leurs ressentis sont remis en doute, minimisés ou carrément niés par le milieu médical, l’entourage, le milieu professionnel. Cela rajoute un poids parfois plus lourds sur le dos des personnes qui souffrent déjà de leurs symptômes.

Les conséquences sont extrêmement difficiles à gérer surtout si on n’est pas accompagné.

Ces difficultés peuvent perdurer une fois le diagnostique établi du fait de la méconnaissance de la pathologie par l’entourage, et de l’incompréhension voir de la peur que la maladie peut générer. Il est très difficile de ne pas se sentir soutenu ou ne serait-ce que compris ou considéré dans sa globalité. Cela peut générer beaucoup de souffrances et rajouter là encore « une couche » aux souffrances générées directement par la pathologie.

Etre porteur d’une maladie chronique implique tout un cheminement pour lequel la sophrologie existentielle peut s’avérer être une alliée solide.


Dans mon approche, je ne considère pas la maladie chronique comme une maladie psychosomatique (=dont la cause principale voir exclusive serait une souffrance psychique), qui serait pour le dire familièrement « dans la tête du malade ».

Les maladies chroniques ont généralement des origines multiples et complexes: génétiques, infectieuses, endocriniennes, immunitaires, fonctionnels, épi génétiques (environnementales au sens large) etc…souvent encore mal connues et mal comprises par les spécialistes eux-même.


Cependant, comme dans toutes les pathologies, le mental, l’état d’esprit, l’histoire psychique et affective, les chocs émotionnels ou encore le stress ont une réelle importance voir une responsabilité dans la survenue, l’évolution et la gestion de la pathologie, et la façon dont on la vit.


Les symptômes et les émotions sont des signaux porteurs de messages ou de l’expression d’un besoin non satisfait. Besoin physique ou psychique.

La sophrologie, en favorisant la communication entre le corps et l’esprit peut permettre de mieux appréhender et comprendre ce message.


Elle permet de cultiver suffisamment de sécurité, par le souffle, l’ancrage la présence, pour aller questionner un certain nombre de nos comportements et réactions.

Qu’est ce que cette maladie dit de nous: qu’est ce que nos réactions face à nos symptômes ou le regard de l’autre révèlent? Qu’est ce que notre colère, notre frustration ou notre tristesse révèlent de nos valeurs ou de nos difficultés?

Le but n’est pas évidemment de se juger ou de se culpabiliser, mais bien de prendre conscience et de questionner nos schémas mentaux et conditionnements. Et les rendre par la suite inopérant ou moins puissants, de façon à se « dépouiller » des mécanismes qui ne nous appartiennent pas ou dont nous n’avons plus besoin pour se rapprocher un peu plus de la réalité et de son authenticité: de soi-même.

La sophrologie est un outil puissant pour désencombrer et rééquilibrer la sphère relationnelle.

En effet, au fil des séances certaines capacités vont être cultivées et musclées.

La respiration consciente, l’ancrage vont permettre d’accroître conscience de soi, sécurité et capacité d’incarnation (ou présence).

Grace à la connexion avec son corps et ses ressentis, qui va devenir un automatisme, la conscience de soi va se changer en confiance dans ses ressentis et ses émotions.

Cette confiance donne les ressources nécessaires et la capacité de se nommer, de reconnaître, de dire et de faire respecter ses limites.

Cette confiance permet de s’autoriser à incarner les parties de son être qui sont non négociables, d’incarner sa réalité, qui on est vraiment, au quotidien.

Ainsi son positionnement et son rapport aux autres quelqu’ils soient: médecins, parents, familles amis, collègues de travail, est apaisé.

Une fois que je suis capable de me nommer, tel que je suis, je ne ressens plus le besoin de me justifier, je ne recherche plus l’assentiment ou l’approbation de l’autre, je n’ai pas besoin de le dominer non plus ou de le convaincre.


Avec la pratique, le regard de l’autre n’a plus le même poids ou le même pouvoir. Cela ne veut pas dire que je l’ignore ou le méprise, il peut être un point de départ utile et intéressant pour me questionner, mais il ne constitue plus une remise en question de ce que je ressens ou de ce que je suis.; Même lorsque l’autre doute, remets en question ou nie mes ressentis par ignorance ou par peur de la maladie.


La sophrologie permet d’être à l’écoute de ses ressentis, de vivre dans sa réalité, de connaître ses limites. C’est la condition si ne qua non pour ne pas les dépasser et générer des souffrances supplémentaires et une aggravation des symptômes.

Elle accompagne la mise en place des nouveaux repères, elle donne de nouvelles « lunettes » pour voir la situation. Elle crée la sécurité pour accueillir le désagréable, le douloureux sans risquer de s’y perdre.

Elle cultive la présence et permet d’apprendre à vivre naturellement son incarnation dans l’ici et maintenant et d’accepter l’imprévisibilité de l’avenir.


Elle permet de créer un espace suffisant pour être capable de se défocaliser de ses symptômes, de se désidentifier de la maladie, et faire de la place pour la richesse de ce que l’on est d’autre: l’agréable, le joyeux, le beau, les moments de bonheur…


A partir de là, l’individu (individuum: indivisible, esprit et corps) se trouve dans les conditions idéales pour permettre à son état d’évoluer aussi favorablement que possible, pour réaliser pleinement son potentiel de santé mais surtout pour aller vers la réalisation de ce qu’il est bien au delà de la maladie.


Je vous souhaite d’avoir l’opportunité de découvrir la pratique de la sophrologie existentielle, et qu’elle vous apporte autant de transformations profondes et d’aide qu’elle m'en a donné…

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